Le monde du travail victime en retour du stress qu’il génère.
C’est quasi automatique, quand le stress est là dans les bureaux ou les ateliers, les collaborateurs n’y sont plus ! Une étude récente de l’assureur AXA montre, chiffres à l’appui, que les absences dues au stress ont augmenté de 20%. Plusieurs facteurs peuvent expliquer le retour du syndrome de la chaise vide.
Tout d’abord, nous vivons tout particulièrement en Suisse, mais aussi ailleurs, une pénurie de main-d’œuvre. On le voit, certains métiers comme ceux de la restauration, de l’éducation ou de la santé peinent à recruter. D’où une pression plus importante sur un personnel en sous-effectif. D’autre part, il y a la présence croissante de la technologie qui accélère considérablement les cadences. Les nouveaux outils nous rendent certes plus efficaces, mais ils nous soumettent à un rythme parfois difficile à suivre.
Selon une autre étude, un quart des salariés seulement ne se considère pas « dans le rouge » dans leur travail. Les psychologues le disent tous, des conditions de travail saines sont essentielles pour maintenir la productivité. Même si ce constat est de prime abord contre-intuitif, il commence à être compris par les managers. Pour y remédier, de plus en plus de sociétés font des efforts pour améliorer l’ambiance, alors que d’autres tentent de rééquilibrer la vie professionnelle et la vie privée de leurs équipes.
Enfin, il est important aussi d’instaurer une culture de la communication et du feed-back dans laquelle un employé se sentira à l’aise pour tirer la sonnette d’alarme avant d’être en burn-out. Car n’oublions pas cette règle d’or, le professionnel est encore celui qui reste le mieux placé pour savoir comment son travail peut être optimisé.